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2019
disponible ici
“Un cas pratique pour la sobriété numérique”
Contexte : un impact insoutenable et croissant
- les impacts environnementaux directs et indirects (“effet rebond”) liés aux usages du numérique sont aujourd’hui en forte croissance
- 4% des GES, croissance de 9% par an
Conclusions principales
La vidéo en ligne n’est pas un usage dématérialisé
- vidéo support dense : 10h de vidéos HD c’est plus que tout wikipedia en anglais
- le porno représente 27% du trafic
- le visionnage de vidéos en ligne a généré en 2018 300 MtCO2, soit 1% des émissions mondiales
- services de vidéo en ligne en 2018 = 100MtCO2, 0,3% des émissions mondiales
La sobriété numérique nécessite une régulation des usages
- Les designs addictifs (autoplay, vidéos incrustées ..)
- Les usages ne sont pas le simple résultat de comportements de consommation individuels, mais bien en grande partie le produit d’un système
La régulation nécessite des modalités précises
-
A titre individuel: utiliser une résolution plus faible, diminuer sa consommation et sélectionner plus ce que l’on regarde
…
La régulation pour la sobriété est un débat sociétal réaliste
- compatible neutralité du net : le net est un bien commun
- la réflexion concernant le contenus haineux en ligne montre qu’une action est possible lorsque un risque pour l’intégrité de la société est identifié
Les usages au cœur de l’impact environnemental du numérique
- Le trafic de données est responsable de plus de la moitié de l’impact énergétique mondial du numérique (55%, en augmentation de 25% par an)
- Les flux de vidéos représentes 80% des flux de données mondiales (ne comprend même pas le peer to peer)
- Moins de 10% du flux correspond à un usage professionnel (téléconférence, télémédecine)
- Dans les flux vidéos, c’est la vidéo en ligne qui occupe la place la plus importante (60% des flux de données mondiaux)
Ne pas choisir n’est plus une option viable
Du point de vue du climat il ne s’agit pas d’etre pour ou contre certains usages (Netflix, email, pornographie, télémédecine) : il s’agit d’éviter qu’un usage jugé précieux ne pâtisse de la surconsommation d’un autre jugé moins essentiel
Interview directeur shift sur le rapport
- the switch from DVD to streaming, for example, has resulted in an increase in screen time
- the business models of the suppliers, their marketing and technological techniques encourage us to consume more (autoplay ..) : addictive design
- Another aspect is that the cost of subscription, Netflix for example, reduces the marginal cost of subscription for the user (contrary to the DVD)
- we need to change the economic model
- we are likely to see a slowdown in energy efficiency gains over the next few years
- The growth of digital uses is a systemic phenomenon in which supply and demand play a role, but also the political and regulatory framework
- What you need to know is that 99% of the carbon footprint of a smartphone is linked to its production and transport to France. Elsewhere in the world, this share is 90% on average. The difference is that electricity is very low carbon in France
- The number of connected objects, screens, devices, etc. per person in the United States is expected to rise from 13 today to 35 objects in 2030. And what we see is that the growth is strongest where there is already a plethora of equipment, namely in North America, Western Europe and Japan
- If you watch Netflix, do it from home with your fibre-optic connection rather than 5G in the metro. Better still, go spend an hour in the forest instead of watching Netflix for hours!